Les troubles addictifs regroupent l’alcoolisme, les toxicomanies, le tabagisme et les addictions comportementales (ex : jeux d’argent, jeux vidéo, réseaux sociaux…).
Les substances qui peuvent provoquer une dépendance agissent sur le circuit de récompense du cerveau. Ces substances sollicitent anormalement ce circuit et entraînent un risque de déséquilibre permanent. Plus on consomme un produit fréquemment ou à des doses toxiques, plus on en subit les conséquences. À l’inverse moins on en consomme ou à des doses non toxiques moins on en subit les conséquences.
Qu’est-ce qu’une personne concernée par un trouble addictif ? Quels sont les degrés d’addiction ? En quoi une psychothérapie peut-elle aider une personne qui souffre de trouble addictif ?
Quelles sont les catégories de personnes qui subissent un trouble addictif ?
On distingue 4 catégories de personnes considérées comme dépendantes, soit 4 utilisateurs « types » :
- « L’expérimentateur » : a consommé une substance psychoactive au moins une fois dans sa vie.
- « L’occasionnel » : utilise une substance addictive au moins une fois dans l’année
- « Le régulier » : consomme une substance addictive (matériel ou non) tous les jours
- « Le consommateur à problèmes »: a des problèmes d’abus et de dépendance
Les classifications distinguent la dépendance (addiction), l’usage nocif et l’abus.
Qu’est-ce que la dépendance ?
La dépendance est constituée d’un ensemble de phénomènes comportementaux, cognitifs et psychologiques survenant à la suite d’une consommation répétitive de substances psychoactive associée à :
- Un désir puissant de prendre la substance
- Une difficulté à contrôler la consommation
- Une poursuite de la consommation malgré les effets nocifs
- Un désinvestissement progressif des autres activités et obligations quotidiennes au profit de la substance
Qu’est-ce que l’usage nocif ?
L’usage nocif renvoie à la consommation d’une substance psychoactive préjudiciable à la santé physique et/ou psychique.
Les addictions les plus répandues concernent le tabac (nicotine) bien qu’en régression, l’alcool, le cannabis, les opiacés (héroïne, morphine) cocaïne, amphétamines et dérivés de synthèse.
Il existe également des addictions liées aux jeux d’argent, aux jeux vidéo, au sexe ou aux achats compulsifs.
Différencier le simple usage et l’usage nocif
Le simple usage (non abusif) peut être défini comme une consommation n’entraînant pas de conséquences sur la santé ni de troubles du comportement ayant un impact sur l’entourage.
L’addiction au tabac
La nicotine présente dans la cigarette est particulièrement addictive et provoque rapidement une dépendance physique et psychique. Elle peut également déclencher un syndrome de manque pouvant générer une irritabilité, une angoisse forte, et l’envie de reprendre une cigarette.
L’addiction à l’alcool
Son usage nocif peut entraîner les cancers, les maladies du foie et du pancréas, des troubles cardio-vasculaires, des maladies du système nerveux et des troubles psychiques tels que l’anxiété, la dépression, et troubles du comportement.
Il existe des dépendances acquises très tôt chez des personnes jeunes qui recherchent l’ivresse et qui perdent facilement le contrôle de leur consommation. Ces mêmes dépendances peuvent aussi s’installer progressivement chez des personnes qui boivent régulièrement avec peu d’épisodes d’ivresse.
L’addiction aux médicaments psychotropes
Les tranquillisants et somnifères (anxiolytique, hypnotiques,) entraînent deux types de dépendance.
Une dépendance à faible dose qui débute par un « petit » tranquillisant ou un « petit » somnifère dont le consommateur ne parvient plus à se passer au bout de plusieurs années. Les inconvénients majeurs de ce type de dépendance au long cours sont :
- Troubles de la mémoire
- Difficultés de concentration
- Aggravation de l’affaiblissement des fonctions intellectuelles liées à l’âge
- Chutes et accidents sur la voie publique
Une dépendance à forte dose de type toxicomaniaque concerne souvent les usagers de drogues qui utilisent ces substances comme calmant (pour faire « parachute » après une montée trop forte de cocaïne, d’amphétamine ou comme enivrants pour remplacer l’euphorie provoquée par la drogue).
Associés à l’alcool, les effets augmentent et peuvent conduire à des épisodes de passage à l’acte avec perte de mémoire.
Pourquoi une psychothérapie en cas d’addiction nocive ?
La psychothérapie apporte un soutien et une information adaptée sur les mécanismes de la dépendance, les effets du sevrage, les risques et les modalités de rechutes.
Elle propose d’autres façons de faire face au stress, aux difficultés (thérapies de type cognitivo- comportemental).
Par ailleurs, un suivi par un psychothérapeute permet de prendre du recul par rapport à ses problèmes, son histoire, et le sens que peut y prendre l’addiction.
Steven Horn, psychothérapeute pour soigner vos addictions
Psychothérapeute à Angers, j’accompagne de nombreuses personnes dans mon cabinet et à distance luttant contre des addictions.
Expérimenté dans ces problématiques, je vous propose un accompagnement par étapes, qui, petit à petit, vous permettra de prendre du recul vis-à-vis de votre addiction nocive. À force de séances et selon votre propre fonctionnement, nous trouverons au meilleur des cas le moyen de vous en défaire, partiellement ou totalement. Contactez-moi pour en discuter.